Dans les coulisses d’une formation d’élite : Nouvelle session de la WildLife Crime Academy
Cette semaine, quelque part en Espagne entre deux salles de cours et un terrain d’entraînement , l’équipe française avance en silence. Après avoir franchi avec succès le premier niveau en mai (voir l’article suivant: ici), ses membres plongent désormais dans la seconde session de la formation internationale consacrée à l’investigation avancée des délits contre la faune sauvage. Autour d’eux, 35 participants venus de plusieurs pays, guidés par neuf spécialistes chevronnés dans les domaines de la criminalité environnementale.
Le programme est dense : 22 heures d’apprentissage, dont la moitié les mains dans la terre, les fioles ou les scellés. Ici, les théories se murmurent vite, juste assez longtemps pour laisser place aux ateliers pratiques. Deux voies s’offrent aux enquêteurs déjà experts : la rigueur du forensique, avec la toxicologie, la balistique ou l’entomologie judiciaire ; et la précision de l’application de la loi, entre procédures, collecte de preuves et coordination institutionnelle et inter-agences.
Au fil des quinze unités d’enseignement, les participants doivent déjouer les pièges des enquêtes complexes, éviter les erreurs classiques du terrain, lire une scène comme un récit encore brouillé qu’il faut démêler. Chaque détail devient une clé, chaque trace une histoire.
Puis viendra durant cette session, l’heure des scénarios.
– Un chien de chasse retrouvé empoisonné.
– Des activités de braconnage.
– Des vautours découverts morts au pied d’une falaise.
Trois scènes, trois histoires à reconstituer, trois occasions de développer son expertise et de partager les approches.
Pour l’équipe française, cette session n’est pas qu’une formation : c’est également l’occasion de valider la certification de Spécialiste Niveau 2, et un engagement renouvelé dans la lutte contre les crimes environnementaux, un domaine où les délinquants se montrent toujours plus inventif.
Les prochains jours dévoileront les enseignements tirés de cette immersion.
Une chose est sûre : la protection de la faune sauvage se renforce encore grâce à l’engagement de notre taskforce.
À suivre dans nos prochaines actualités : nous partagerons les enseignements et retours issus de cette deuxième session de la Wildlife Crime Academy. D’ici là, l’équipe du LIFE GYP’ACT reste mobilisée et suit avec attention l’expérience de la délégation française😉.


