Spirale et Troubadour prêts à conquérir le ciel du Vercors !
Deux nouveaux poussins de gypaète barbu viennent d’être placés sur la vire de libération du Parc Naturel Régional du Vercors. Une étape clé dans le grand retour de ce majestueux rapace dans nos montagnes, symbole fort de la biodiversité.
Un mois de juin sous le signe du gypaète
Après Ushuaia et Ubac libérés le 27 mai, puis Univers le 10 juin en Aveyron, c’est au tour de Spirale et Troubadour de rejoindre les falaises du Vercors. C’est sous les regards émus de leurs parrains, marraines, soigneurs, et d’enfants de Graines d’éleveurs que Spirale et Troubadour ont franchi leurs premiers pas vers la liberté, dans un moment chargé d’émotion et d’émerveillement.
Des parrains engagés pour la nature
Troubadour, né au parc zoologique de Pairi Daiza en Belgique et élevé au Puy du Fou, a été baptisé par deux ambassadeurs du terroir : Pauline Guillot, éleveuse de Bleu du Vercors-Sassenage, et Grégoire, représentant de l’AOP Picodon. Ensemble, ils incarnent le lien fort entre agriculture de montagne et protection de la faune.

La marraine et parrain de Troubadour sous le regard attentif de Benoît Betton, Conservateur de la réserve des Hauts Plateaux du Vercors
Spirale, de son côté, a été parrainée par Céline et Vincent du club de parapente « Les Passe-Montagnes ». Un clin d’œil poétique pour cet oiseau des cimes, appelé à partager les airs avec les amoureux du vol libre.

La marraine et parrain de Spirale sous le regard attendri et la posture assurée de Benoît,
Un envol placé sous le signe de l’émotion
La libération a rassemblé l’équipe du Parc Naturel Régional du Vercors, les enfants de l’association « Graines d’éleveurs » et les six soigneurs ayant veillé sur les poussins. Tous ont partagé un moment d’émotion intense, mêlant passion, engagement et espoir.

Derniers instants ensemble avant le grand départ; Un beau moment de partage et d’émotion…

Soigneurs et parrains au complet pour le briefing final… direction la vire de libération ! Les poussins sont prêts, l’équipe aussi (et un peu émue, on ne va pas se mentir).
Un grand merci à toutes celles et ceux qui participent à ce projet collectif : grâce à vous, le gypaète retrouve peu à peu sa place dans le ciel des Préalpes.
Pour suivre l’évolution des poussins sur leur vire c’est ici