Un retour aux sources pour Calandreto

Vendredi 28 février 2020 la présence de Calandreto est confirmé dans les gorges de la Jonte.

Nous l’attendions, insistions dans l’identification d’Arcana au plumage similaire, puis les semaines passaient. C’est en début d’hiver 2018 que Calandreto avait refait son apparition en Lozère après un séjour dans les Pyrénées espagnoles. Février 2020 nous commencions alors à douter de son retour sur ce 2e voyage en Aragon amorcé au printemps 2019.

Mais le 23 février deux immatures semblent évoluer ensemble au-dessus des gorges de la Jonte. L’un avec une balise, l’autre sans. Arcana correspond au premier, bien que son GPS n’émette plus de signal. Calandreto pourrait donc être le deuxième ayant perdu le sien à l’été 2019.

Les équipes et bénévoles de la LPO Grands Causses et du Parc national des Cévennes, multiplient alors leurs observations, pour enfin confirmer le vendredi 28 février 2020 la présence de Calandreto dans les gorges de la Jonte.
Si le jeune mâle âgé de trois ans (dans sa 4e année civile), n’a plus de balise GPS ni même de marquage alaire visible, ses bagues permettent toujours de pouvoir l’identifier (alu à droite, darvic noire à gauche, toute deux chiffrées 15). C’est donc la lecture de ces dernières qui a permis l’identification de l’oiseau.

A peine arrivé sur le territoire que Calandreto interagit avec ses congénères, tantôt observé en vol avec Arcana tantôt houspillé ou perché aux côté de Lausa.

Le nombre peu à peu grandissant de gypaète sur les Grands Causses accroît l’attractivité du territoire. Layrou et Adonis semblent ainsi s’être installés définitivement sur les falaises lozériennes. Arcana elle n’a jamais quitté les Grands Causses depuis son arrivée côté aveyronnais. Les retours répétés de Calandreto sur le massif central malgré des visites pyrénéennes permettent l’espoir de son installation sur le territoire…mais seule la suite le dira.

Qu’en sera-t-il également de Lausa et Cévennes qui jusqu’ici, malgré des trajets parfois importants (Cantal, Hérault) reviennent occuper les falaises bien vivantes des Gorges de la Jonte et du Tarn.

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