Retour sur le deuxième séminaire du programme LIFE GYPCONNECT

Les 12 et 13 novembre s’est tenu à Rennes-le-Château dans l’Aude le deuxième séminaire du LIFE GYPCONNECT, programme européen de conservation consacré au Gypaète barbu. L’objectif de cette rencontre ? Exposer les enjeux liés à la qualité sanitaire des denrées accessibles à cette espèce nécrophage et les risques auxquels elle peut être exposée.

Les 12 et 13 novembre s’est tenu à Rennes-le-Château dans l’Aude le deuxième séminaire du LIFE GYPCONNECT, programme européen de conservation consacré au Gypaète barbu. L’objectif de cette rencontre ? Exposer les enjeux liés à la qualité sanitaire des denrées accessibles à cette espèce nécrophage et les risques auxquels elle peut être exposée.

Spécialistes de la conservation de l’espèce, scientifiques, forestiers, éleveurs, chasseurs, vétérinaires… Plus de 125 personnes étaient présentes pour partager leurs connaissances et leurs expériences autour de conférences, d’ateliers-débats et de diverses sorties de terrain.

Le risque d’intoxication aigüe au plomb

Une des grandes thématiques abordées traitait des munitions de chasse. En France, ce ne sont pas moins de 8 000 tonnes de plomb qui sont dispersées chaque année dans la nature par les activités de chasse. Les métaux lourds se disséminent dans la nature et dans les organismes, exposant les rapaces nécrophages à des risques d’intoxication aigüe lorsqu’ils consomment des animaux morts par la chasse. Le deuxième séminaire du LIFE GYPCONNECT proposait de découvrir les munitions sans plomb, une alternative expérimentale testée depuis 2016. Cette initiative a été présentée aux chasseurs et s’est suivie d’une séance d’essai en stand de tir.

Le risque de contamination lié aux médicaments vétérinaires

Le deuxième grand axe de ce séminaire concernait les pratiques sanitaires appliquées aux cheptels domestiques. Les vétérinaires et les spécialistes en zootechnie se sont accordés en évoquant les risques de contamination environnementale liés aux médicaments vétérinaires. Sur le terrain, ils ont échangé sur les pratiques sanitaires appliquées aux élevages les plus respectueuses de l’environnement.

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