Une équipe du LIFE Gypconnect à Chicago aux USA

Une équipe du LIFE Gypconnect de l’Université Sorbonne Université est intervenue à l’occasion d’un colloque International sur les réintroductions d’espèces sauvages, les 13-16 novembre 2018 à Chicago dans l’Illinois, USA

Une équipe du LIFE Gypconnect de l’Université Sorbonne Université est intervenue à l’occasion d’un colloque International sur les réintroductions d’espèces sauvages, les 13-16 novembre 2018 à Chicago dans l’Illinois, USA

Ainsi, Jean-baptiste Mihoub, Nina King-Gillies, Cécile Tréhin, Christian Kerbiriou et François Sarrazin ont exposé les résultats de leurs travaux sur l’évaluation des progrès accomplis dans le succès des réintroductions en France en prenant pour exemple la restauration du gypaète barbu dans le sud de la France.

Des critères fondés sur la viabilité à long terme des populations ont été récemment suggérés pour évaluer le succès des programmes de réintroduction locaux. Néanmoins, l’évaluation reste difficile, en particulier pour les espèces longévives. En outre, lorsque les réintroductions visent à rétablir une dynamique de métapopulation entre des populations isolées, les mouvements d’individus relâchés sont susceptibles d’accroître le risque d’échec de la réintroduction locale et la pertinence des critères de succès dans ce contexte demeure sensible aux échelles de temps et d’espace considérées.

Le projet LIFE Gypconnect offre une occasion unique de s’attaquer à cette question puisque son objectif principal est de connecter la population indigène de Gypaètes barbus (Gypaetus Barbatus) dans les Pyrénées françaises aux populations locales réintroduites dans les Alpes depuis les années 80 en créant de nouveaux noyaux de populations entre ces massifs.
Bien que les réintroductions aient débuté en 2010 avec 30 individus relâchés dans trois sites de réintroduction jusqu’en 2017, des évaluations intermédiaires sont nécessaires pour mesurer les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs finaux du projet et, éventuellement, pour évaluer si et comment un ajustement de la stratégie de réintroduction serait nécessaire.
Par conséquent, une partie substantielle du projet se concentre sur le développement à priori d’un ensemble d’indicateurs de progrès pertinents à différentes échelles temporelles et spatiales. Ces indicateurs ciblent principalement les composantes démographiques de la viabilité de la population aux échelles de la population locale et de la métapopulation et seront comparés aux données obtenues régulièrement à partir du suivi des individus libérés et des générations suivantes au fur et à mesure de l’avancement du projet.

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